Couverture de Engels Düster tome 1Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid… Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers. 

Et pourtant, au détour d’une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupe de contestataires, il comprendra qu’il a le pouvoir de modifier sa destinée. 

Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.

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Je pense que je vais avoir beaucoup de mal à parler de ce livre. Car je pense qu’il a tout pour plaire. L’intrigue et les personnages sont intéressants, il n’y a pas de temps mort, l’univers est très bien construit… et pourtant, j’ai vraiment eu du mal à accrocher.

En fait, il y a un élément en particulier dans ce livre qui est à la fois son point fort et son point faible, malheureusement : sa structure. On observe différentes scènes, dans différents endroits, d’un point de vue narratif différent (parfois à la troisième personne, parfois à la première). Cela permet d’avoir un meilleur point de vue sur la situation tout en gardant une grande part de mystère. J’ai aimé la façon qu’avait l’auteur de nous faire découvrir une à une les pièces d’un puzzle qui semble simple mais qui au final se révèle très complexe tout en restant parfaitement cohérent.

Toutefois, c’est aussi ce qui m’a perdue. En effet, j’ai mis très longtemps à lire ce livre et ce pour deux raisons. La première est que je n’avais pas le temps, je l’ai commencé à un mauvais moment et j’ai dû le mettre en pause. La seconde est que, après cette pause, j’ai eu beaucoup de mal à m’y remettre. Je n’avais déjà pas accroché plus que ça au début (avant ma pause), même si l’histoire me plaisait, et j’ai eu encore plus de mal à accrocher après. C’est vraiment dommage, car comme je le disais plus haut, cette histoire a pourtant tout ce qu’il faut pour me plaire. On retrouve les éléments clés du genre dystopique : un monde futuriste rempli de technologie, un gouvernement qui contrôle tout « pour le bien des citoyens », un groupe de résistants…

L’univers, assez sombre, est très bien construit et approfondit. Il est vraiment aboutit, et j’en félicite l’auteur qui a tout de même écrit ce livre à 16-17 ans si je ne me trompe pas. Le livre est également bien écrit, et l’ensemble est très visuel : on imagine sans peine le monde décrit. Petite parenthèse d’ailleurs : je pense que ce livre ferait un excellent film ! Il est plein de rebondissements, d’action, de découvertes… L’intrigue est plutôt prenante, et je pense que sans ce soucis de structure j’aurais pu dévorer ce livre.

Les personnages sont assez nombreux (même un peu trop, j’ai eu du mal à m’y retrouver par moment), mais tout de même approfondis et attachants. On apprend à les connaitre au fur et à mesure que les pages tournent, et à découvrir les relations particulièrement touchantes qui unissent certains d’entre eux. J’ai notamment beaucoup apprécié Lilu et Kaïn ainsi que certains membres des Engels. De manière générale, il est difficile de savoir à qui on peut faire confiance; on le découvre au fur et à mesure de l’intrigue, même s’il reste encore de très nombreuses zones d’ombres que l’on éclaircira dans les prochains tomes je suppose ;). La fin est quant à elle une coupure nette, un beau cliffhanger : on ne s’attend pas à ce que ça s’arrête ainsi.

En bref, je ressors assez mitigée de cette lecture. Le livre est remplis de bons éléments, mais j’ai eu trop de difficultés à accrocher pour dire que ça m’a vraiment plu. Je ne sais pas si je lirai le second tome car même si j’aimerais connaître la suite des aventures de Timo et ses amis, j’ai peur de me retrouver face au même problème. J’attendrai peut-être de lire quelques avis. Toutefois, je conseille vivement ce livre aux amateurs du genre, rien que pour l’univers que nous offre l’auteur ^^ ! Je vous invite d’ailleurs à découvrir le trailer (ci-dessous) et à faire un tour sur le blog de la saga si vous souhaitez en savoir plus.
 

 

Merci à Helka Winter de m’avoir permis de découvrir son roman.